Comme un air de peace & love, cette ville, du moins ce que j'en ai vu côté mer, m'a enchantée et téléportée dans les années 70.
Vous verrez des parkings payants mais il vous suffira de rouler 10 mètres (!!!) plus loin pour vous garer gratuitement :)
5 minutes de marche suffiront pour vous trouver au centre. Outre les boutiques et autres terrasses fleuries, les routes bariolées vous annoncent d'emblée la couleur pour vous mettre dans l'ambiance. VOUS ÊTES EN VACANCES!
Et vous verrez bien entendu les escaliers colorés que vous aurez deja apreçu sur les reseaux !! Un coin de ciel bleu, la mer turquoise, les maisons blanches. Dolce vita. Qu'il fait bon vivre à Matala!
La plage et tout le fourmillement commercial du littoral se trouve entre 2 falaises.
D'un côté une falaise troglodyte que l'on peut escalader (moyennant finances et à ses risques et péril) et de l'autre un rocher abritant des restaurants en terrasse avec une vue extraordinnaire de part et d'autre.
Et nous aussi avons voulu nous nous attabler devant ce beau spectacle naturel!
Vue du côté restau ci-dessous :
En allant au bout du bout, après le restaurant la scala, vous decouvrirez un hamac dans une petite grotte !
Puis, en redescendant de la petite falaise nous longeons la plage pour rejoindre la montagne troglodyte en face. Il vente beaucoup et le sable fin vient nous giffler le visage.
Vue du côté falaise ci-dessous:
Le ventre plein, nous longeons la plage pour découvrir la grande falaise.
surprise : l'accès est payant ! 4€
Mais quel pied! Et l'escalade! Et la vue! hautement instagrammable !
L'ascension est assez facile en basket. Faisable en tongues ...
La vue est si fascinante que je mitraille le paysage jusqu'à vider ma batterie. Et ce à tous les étages! Je ne peux me résoudre à redescendre!
Elle n'était pas du tout programmée et nous avions déjà pas mal crapahuté mais...
En nous dirigeant vers notre voiture nous avons vu un pauvre petit panneau en bois indiquant "red beach".
Moi vous me connaissez... J'aime bien savoir ce qu'il y a de l'autre côté...
Il fait une chaleur avoisinnant les 35° C, pas un souffle de vent. Je suis au bout de ma vie.
Malgré la motivation, l'entraînement, le repas de midi, la gourde d'eau fraîche et le chapeau je fais un petit malaise.
Pas 1cm2 d'ombre.
Mais de toute façon nous sommes au sommet. Et il faut descendre. Autant descendre du côté inconnu, nan ?
ET CA VALAIT LE COUP !! Bientôt un petit panneau promet le meilleur mojito du monde. Bah fallait le dire tout de suite !
Nous arrivons en transe sur un air de salsa à donf, et nous affalons sur la petite terrasse du seul café (et quel café!) du coin. Quel privilège. Le Robbie William d'ici coupe quelques rondelles de citron sur une pauvre table dans un pauvre local et sert mojito ou coca frais dans cette petite crique qui ressemble étrangement au paradis.
Et vous ne serez pas surpris d'y apercevoir des nudistes.
L'accès à l'eau est raide et il y a pas mal de vagues, mais quel endroit enchanteur !
J'ai adoré Matala, ses couleur et sa joie de vivre, son esprit bohème !